Vos trajets sur l’axe de Paris Saint-Lazare / Nanterre Université ont pu être perturbés mercredi dernier suite à la chute d’une personne entre le quai et un train en gare de Bécon les Bruyères à 14h35.
Pour permettre l’intervention des services de secours en toute sécurité, le trafic a été interrompu entre Paris Saint-Lazare et Nanterre Université dans les deux sens de circulation, de 14h35 à 15h35.
Les trains de l’axe Paris Saint-Lazare / Saint-Cloud ont desservi toutes les gares de Pont Cardinet à Bécon les Bruyères.
Les agents d’accueil se sont rapidement mobilisés pour vous informer et vous orienter. Une fois l’intervention des services de secours terminée la circulation des trains a pu reprendre très progressivement à partir de 15h35.
Avez-vous vécu cette situation ?
Comment avez-vous été informé ?
Comment souhaiteriez-vous être informé ?
- Annonce sonore en gare
- Application mobile
- Agent d’accueil
- …
Bonjour , l accident s’est produit plus précisément vers 14h45 , j ‘étais dans ce train pris aux Vallées à 14h40 , arrivé à Bécon , il repart et s’arrête quasi immédiatement , seul la première voiture de la Z6400 était en dehors des quais , tout s’est passé très vite , le conducteur nous a averti d’un accident de personne dans la minute qu a suivit l ‘arrêt du train puis les portes ont pu s’ouvrir ( j ‘étais dans la deuxième voiture ) , il y avait une agente de gare sur le quai qui nous a conseillé de ne pas regarder la voie si on ne voulait pas faire de cauchemar et indiqué de prendre un train du groupe 2 pour se rendre à Saint Lazare ( enfin elle a pas utilisé le terme groupe 2 bien entendu !) ; visiblement il s’agissait d’une vieille dame d’après ce que j ‘entendais en remontant le quai pour accèder au souterrain , a t elle essayé de rattraper le train au départ ? c’est vrai que certains quais tout comme les Vallées par exemple sont en courbe et il y a des espaces assez important , suffisant pour se retrouver sous les voies pour peu qu on soit un peu handicapé ou inattentif . pour ma part le train venant de Saint cloud probablement était direct mais je l ‘ai attrapé seulement quelques minutes après être sorti du train mobilisé
Bonjour, que faudrait-il faire pour éviter que ce genre d’incidents ait un impact minimal sur la circulation (disons 30 min maximum, interruption et reprise progressive comprises) ? Bref pour avoir un réseau robuste, résiliant.
(ne me répondez pas « ce n’est pas possible » ou « c’est parce que les secours ont besoin de… », ma question est différente, j’ai bien dit « que faudrait-il faire ». Même si c’est irréalisable à court terme. Ma question est précise)
Zig zag en cas de suicide où autre c’est 2h sans train point barre, il y a toute une procédure judiciaire à mettre en place, donc je répète c’est 2h et non 30mn sans train, et ça restera comme ça. Quand à la sncf elle n’a aucun mot à dire, c’est la police rend les voies à la circulation.
Juste histoire de dire, 14h35 – 15h35 ça fait pas 2 heures
La durée indiquée par La Fouine est un temps moyen estimé.
Après, tout dépend de la localisation (plateforme, voie à quai, localisation exacte par rapport aux installations…) et de bien d’autres paramètres (alerte radio et ses conséquences, coupure d’urgence ou non, position du train percuteur, relève obligatoire du conducteur, services juridiques et légaux: enquête, relevés, corps proprement dit, je n’entre pas das les détails.)
Et il y a – j’en sais malheureusement quelque chose pour l’avoir vécu une douzaine de fois – un facteur fort difficile à gérer et que très peu de Clients verront : la prise en charge des proches.
Là dessus il y aurait beaucoup à dire, on fait ce qu’on peut selon nos moyens humains, car même en présence des pompiers, de la Police et autres, la connaissance du terrain est primordiale et le comportement à avoir est évidemment délicat.. entre le frère qui déboule sur le quai en voiture fou de rage après avoir manqué de percuter plusieurs Clients (Sèvres), le pauvre mari octogénaire qui pleure tout son être au beau milieu des voies devant le corps de sa femme (Garches) et le père qui déboule avec une 22 long rifle à répétition parce que certaines personnes s’étaient moquées de son défunt fils « même pas capable de traverser les voies » (le Val d’Or), croyez-moi le temps ne compte plus.
Mais ça ne doit pas nous empêcher de répondre à Zig-Zag.
Et pour cela, comme le problème ne peut pas se poser en ses termes, on le contourne ainsi:
« Que faudrait-il faire pour que les Clients puissent être acheminés au mieux dans un délai raisonnable »
pas de solution miracle bien sur, on passera sur les reports possibles sur d’autres moyens de transports,mais puisque Zig-Zag nour permet d’évoquer des situations disons peu probables à court terme – et que je pense qu’il préfère des solutions pérennes – on pourrait dire, entre autres:
1 – optimiser les possibilités circulation: accès aux voies centrales des deux côtés, ajout de traversées, tout ce qui a été dit sur ce blog, ça peut déjà débloquer certaines situations, ou du moins acheminer beaucoup plus de Clients jusqu’à un endroit où ils pourront poursuivre leur trajet (en bus, tram, autre train…)
2 – une à laquelle vous ne penserez pas, mais qui est imaginable: banaliser toutes les voies, autrement dit supprimer le sens normal de circulation (ne pas confondre avec les IPCS, moins souples, et conservant un sens normal de circulation). On peut circuler dans les deux sens avec les mêmes cantons. On a donc – pour beaucoup d’ accidents de personnes en gare – la possibilité de faire circuler une bonne partie des trains. dans le cas de Bécon, la personne ayant chuté voie 2 groupe 3, on aurait ainsi pu éviter le train » bloqueur ».
Bien entendu, le coût serait énorme, mais il fallait le proposer puisque c’est faisable.
3 – penser aussi non pas à « après l’accident », mais avant: si on ne peut pas réduire le temps, on peut réduire fortement la probabilité d’un accident de personne en gare (cas le plus fréquent mine de rien) en installant des portes palières (sécurisation des quais type M14)
Merci Paulo.
Je me rends compte après coup que j’ai associé inconsciemment « chute » à incident sans gravité pour la personne. Or rien de tel n’est dit dans le billet.
Pour être clair, je me suis imaginé une interruption courte le temps que la personne remonte, puis des heures de perturbations résiduelles, d’où mon agacement. Evidemment si c’était un accident grave, ça ne tient pas (et désolé si mon message a paru dénué d’empathie pour la victime).
Ma réponse de 20:40 juste en-dessous a été faite dans le même état d’esprit, n’en tenez pas compte.
J’avais (mal) compris la même chose que vous à la lecture du billet (peu explicite) de M. Darsonville… j’ai compris la réalité en lisant le message de COLOMBOROL92 (1er commentaire)
mais vous avez raison ZigZag, je l’ai personnellement vécu, une personne qui séjourne moins de 30s dans une voie pour ensuite remonter sur le quai (ou être remontée) peut très bien entraîner 2 heures de perturbations.
suffit qu’on soit en pointe et qu’un train soit à l’approche… j’entends encore l’Aiguilleur dirre « j’ai pas le choix », refermer d’urgence un signal devant un train à l’approche et après je vous dis pas l’enchaînement: franchissement de carré fermé, alerte radio, fermeture d’urgence généralisée, deuxième franchissement de carré fermé, etc… et 2 heures de conséquences.
MAIS – c’est quand même le principal – la personne n’a pas été percutée (ça s’est joué à 15 secondes près)
Quel suicide ???
Que faudrait-il faire ? Il faudrait qu’une société concurrente, et réellement privée, puisse exploiter le réseau.
@LoveLigneL
Il n’y a aucun rapport entre le fait que l’EF soit privée ou non ! Les procédures sont et resteront identiques !!
Oui oui Julien, 10 ans de SNCF je connais bien ce message bien rôdé : « surtout on ne change rien à rien, sinon droit de retrait / grève illimitée ».
Bonjour ZigZag, la personne (agée) a voulu entrer dans le train alors que celui-ci avait ses portes fermées, pret à partir. Elle a posée son pied sur le marchepied au moment où le train partait. Au même instant un agent du poste d’aiguillage faisait un tour de vérification sur le quai.
La personne est tombée entre le quai et le train, et l’aiguilleur à immédiatement averti les voyageurs du train de tirer le signal d’alarme afin de le stopper.
Les agents ont tous été réactif afin de sauver cette personne.
Comme dans tout accident, les secours ont été alertés afin de prendre en charge la personne bloquée. L’autorisation de reprendre les circulations a été donnée et les trains ont pu reprendre progressivement. Aujourd’hui cette personne est saine et sauve.
En cas d’accident de voyageur, c’est l’officier de police judiciaire qui donne l’autorisation au transporteur de reprendre les circulations. Dans cette situation, il faut prendre en compte le temps de son arrivée et la durée de l’intervention des secours. Cette reprise peut être restreinte (nombre de voies, vitesse,…). Comme les trains en amont et en aval ont également été impactés (arrêt), il fait du temps pour que toutes les rames repartent et que le cadencement se remette en place.
Juste indication de EP: en fait l’officier indique au CIL ( Chef Incident Local, en général le cadre d’astreinte Infra Circulation, seul interlocuteur pour les services extérieurs à la SNCF) « fin d’intervention », autrement dit que plus rien ni personne ne se trouve dans la zone dangereuse (et ses abords éventuellement) et que les investigations sont terminées.
En fonction des trains arrêtés ici et là, des signaux de protection éventuellement franchis en cas d’alerte radio, etc…, de la présence ou non de services aux abords des voies, le CIL va ensuite autoriser ce qui peut l’être, en service normal ou dégradé, avec comme priorité la réception/réexpédition à vide du train percuteur et au moins la réception à quai du ou des trains arrêtés en peine voie par l’alerte radio.