Le week-end dernier fut difficile pour les voyageurs de la Grande Ceinture Ouest. Si vous avez emprunté la GCO, vous avez certainement dû rebrousser chemin ou patienter longtemps en gare. De notre côté, nous avons géré une situation qui était en constante évolution. Voici ci-dessous des explications, rassemblées par le témoignage de différents agents de la ligne.
Samedi, suite aux observations d’agents de conduite qui ont d’abord constaté des enrayages et patinages importants sur la GCO, puis un rail cassé (car le fait de patiner abîme le rail), la circulation a été interrompue à 18h50. J’imagine que les habitués du blog connaissent maintenant ce qui se cache derrière le terme de rail cassé. Pour les nouveaux venus, vous pouvez trouver des explications sur ce type d’incident ici. L’agent du poste d’information voyageurs (PIVIF) de Saint-Nom la Bretèche a directement diffusé des annonces en gare et sur la GCO pour inviter les clients à se rabattre sur le RER A. Elle a également contacté le Centre Opérationnel Transilien de Paris Saint-Lazare, et les PIVIF de La Défense et de Saint-Cloud pour que le message soit relayé sous forme d’annonces sonores et d’affichage sur toute la ligne.
En même temps, une recherche a commencé pour trouver des bus et assurer ainsi un service de substitution sur la GCO. Nous avons élargi notre zone de recherche au fur et à mesure, sans succès. A 20h45, n’ayant toujours pas de résultats, nous avons été contraints d’arrêter la recherche. Notre astreinte a alors commandé 7 taxis à la demande, pour assurer des navettes sur la GCO. Ils sont partis de Saint-Nom la Bretèche pour desservir la gare de Noisy le Roi ou les gares direction Saint-Germain Grande Ceinture. La réparation complète du rail a pu avoir lieu dans la nuit de samedi à dimanche, mais les difficultés ne se sont malheureusement pas arrêtées là.
Dimanche en début de matinée, les conducteurs ont de nouveau signalé des enrayages à plusieurs endroits entre Saint-Germain en Laye Bel Air Fouqueux et Noisy le Roi. Il s’avère que ces complications étaient dues à la présence d’huile sur les fils de rail (pour l’instant nous ne connaissons pas la cause exacte, et nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses). La décision d’interrompre la circulation dans les 2 sens a été prise une nouvelle fois à 12h10. Cette fois-ci, la recherche de bus fut fructueuse et une navette a pu être mise en place sur la GCO à partir de 15h00. Des taxis ont également été appelés en renfort en début de soirée.
Afin de mettre fin à cet épisode, la Direction Régionale SNCF de Paris Nord a été contactée pour avoir un train laveur (le train laveur projette de l’eau à très forte pression sur les rails, comme le montrent les photos ci-dessous) et c’est celui de Creil qui a été commandé : il a dû passer par Pontoise, La Garenne Colombes, puis La Défense pour rejoindre nos voies, ce qui fait que l’opération de nettoyage a débuté à 18h40, pour se finir un peu après 22h car plusieurs passages étaient nécessaires. Cette opération a permis de revenir à un coefficient d’adhérence du rail de 90%. En fin d’après-midi, un produit sera utilisé comme complément de nettoyage, pour rendre une adhérence à 100%.
En attendant, ce matin, le trafic en heures de pointe s’est relativement bien passé en comparaison avec les événements de ce week-end : nous enregistrons 2 minutes de retard en moyenne sur la GCO, avec 2 trains en retard de plus de 5 minutes.
Bien joué Monsieur Langé. Des enrayages en avril, et par temps sec qui plus est, j’y ai presque cru. Le coup des taxis m’a bien fait rire également ! ^_^
Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien
Franck, avez-vous bien lu le texte ?
On ne croira pas que quelqu’un se réclamant d’une association d’usagers se contente d’à-prioris fantaisistes
..
Bonjour Franck
Contrairement à l’idée reçue, un enrayage n’est pas uniquement synonyme de conditions climatiques dégradées. On trouve parfois de l’huile, de la graisse issues de matériels défaillants.
Oups ! Désolé ! Je pensais que l’enrayage n’était possible qu’en automne, à la chute des feuilles, ou encore par temps humide. Mea culpa. Merci Freddy pour vos explications. De plus, je n’ai pas fais attention à la date de parution : 2 avril. C’était trop tard pour le poisson !
Paulo Aquino, bien que je représente une association d’usagers, je n’ai pas la science infuse.
Franck – Comité d’usagers de l’ouest francilien
Je n’ai jamais prétendu cela Franck, et mon propos était justement de relever que votre commentaire un brin ironique – ce qui peut se comprendre dans l’absolu – mais surtout affirmatif relevait certainement d’un manque d’information (laquelle était dans le texte dans ce cas)
On peut aussi rappeler qu’en fonction de la localisation d’un enrayage sur la L, les procédures applicables peuvent être particulières: ce n’est pas le cas sur la GCO mais ça l’est dans le triangle St-Cloud/Viroflay/Garches-Marly, pas éloigné et soumis à une procédure unique en France.
Aucune comparaison ne peut donc être faite avec une autre ligne (la D notamment)
Et maintenant la version usager :
Dimanche, je voulais profiter du beau temps et du soleil, et j’avais rendez-vous. Il était 14H40. Sur mon téléphone portable, aucune alerte : Tout va bien apparemment.
Arrivée à 14H48 en gare du Bel Air pour prendre le 14H53. L’écran d’affichage était bleu, et 2 lignes bizarroïdes y pendouillaient : j’ai pensé que l’écran était cassé ou pas allumé, ce qui n’a rien d’étonnant pour un Dimanche 1er Avril.
Je recharge mon pass navigo au mois : 111,5 euros pour 5 zones.
Je monte en haut pour patienter pour mon train. La gare était dégueulasse : Des détritus de partout, des restes de Mac-Do, des journaux déchirés; de toute évidence, aucun agent de nettoyage n’est passé par là aujourd’hui.
A 14H55 toujours pas de train. Je trouve ça pas normal, et décide d’aller revoir les écrans d’affichage. Premier écran bleu, 2ème bleu : Mais c’est quoi ce délire ?
Je comprends enfin qu’il y a un semblant de message dessus, et qu’il convient peut être de le lire : Et c’est là, que j’ai pu constaté que l’écran n’était pas pété, mais signalait une interruption totale du service sur la ligne. (à force de gueuler au loup, et que vos écrans sont tout le temps pétés, on finit par ne plus les lire..)
Je suis redescendu voir celui d’en bas, et celui-ci était vraiment pété, puisqu’il n’affichait que les 2 dernières lignes du message : qui n’avaient forcément pas de sens.
Manque de bol, le seul bus qui passe à l’heure pour la gare de Saint Germain RER venait de me passer sous les yeux il y a 3 minutes. J’aurais largement pu le prendre si j’avais été informé à temps ! Mais non.
Aucun agent en gare pour informer de quoi que ce soit. Et pourtant, tous les agents de la ligne qui auraient du travailler à ce moment là étaient sûrement libres !! Que faisaient ils ? A quoi vaquaient ils ? ça Monsieur Langé nous le dira sûrement..A défaut, je penserai qu’ils se tournaient les pouces.
Là, je suis pris d’un énorme dépit : je venais de payer ces gens 111.5 euros, et dès le premier jour il n’y a pas de service.
Je ne dirai pas ce que j’en pense : ça ne sera pas en conformité avec la charte du Blog..
Dégouté, dégouté, absolument dégouté !!..
Je réalise que mon après-midi était quasi-fichue : Pas de service sur la ligne, le seul bus de l’heure pour le RER qui venait de me passer sous le nez.
Il ne restait plus qu’une solution : Se taper près de 35/40 minutes à pied jusqu’à la gare RER sous le soleil. Et je venais de payer ces gens 111.50 euros !!!
Bien entendu, il faut aussi envisager le retour : RER A et marche à pied en vue.
Je me tape les 35/40 minutes de marche à pied jusqu’à la gare RER A; et une fois au RER, je me suis encore pris 9 minutes d’attente pour le RER. Après-midi largement écourtée, et quasi-fouttue..
Aucune information, aucun agent pour nous expliquer quoi que ce soit, une gare délabrée, aucun bus de substitution, et les taxis faut même en rêver : ça aurait été un mirage par ce beau soleil.
Au delà de la perte de temps et d’argent, le pire c’est l’état d’énervement dans lequel ces gens nous plongent. Du stress et de l’agacement, voilà notre lot même par un beau Dimanche ensoleillé.
Quand comprendront ils qu’il faut au moins rembourser quand le service n’est pas rendu ??!
M. AQUINO,
Serait ce un PANG dont on parle?
Non riverain, seule Mareil-Marly est PANG sur cette ligne.
Mais pour rebondir et comparer, Montgeroult-Courcelles, sur la ligne de Gisors, en est bien un , lui, et j’y ai vu en personne, il y a quelques années, une substitution inopinée par Car, ce qui n’est pas rien sur une section de ligne dont le terminus est à 72km de Paris.
J’ai même vu deux cars passer en trombe en direction de Boissy-l’Aillerie pour prendre en charge les Clients entretemps acheminés jusqu’à cette gare en train et repasser à Montgeroult moins de 10mn plus tard.
Pour la petite histoire, les cars venaient initialement de Gisors et la longue attente de la Clientèle, compliquée par la faible couverture réseau du site, a toutefois été relativement bien vécue parce qu’ils avaient l’info et qu’ils ont finalement été conduits à bon port.
Bonjour BNC,
Merci de votre retour.
Nous avons vérifié lundi les écrans d’information, et nous n’avons pas trouvé d’anomalies. Par contre je vous confirme que dans une situation d’interruption du trafic nous pouvons mettre un texte sur les écrans infogare afin d’expliquer ce qui se passe plus précisément, et c’est ce qui a été fait.
Effectivement, dimanche il n’y avait pas d’agent en gare de Saint-Germain Bel Air. Par contre les annonces sonores devaient être diffusées (diffusion depuis le poste d’information voyageurs de Saint-Nom la Bretèche) : pouvez-vous nous le confirmer afin d’entreprendre des mesures de sonorisation s’il n’y a plus de son ? Il a dû être annoncé la présence de bus de substitution.
Concernant la tarification, elle n’est pas de notre ressort, mais sachez que le contrat (actuellement en cours de négociation) qui nous lie avec le STIF prévoit des bonus et malus sur la ponctualité, l’information, etc.
Bonjour Mr Langé,
Comme relaté dans mon article, je suis resté en gare près de 10 minutes entre 14H48 et 14H58 (le temps de recharger le navigo, de monter en haut, d’attendre un peu le train et de réaliser l’interruption totale de service) : Pendant ce temps, je vous confirme qu’il n’y a eu aucune annonce pour des bus de substitution. (ni aucune annonce d’ailleurs)
Je serai attentif au passage ou non d’annonces dans le futur (en espérant qu’il n’y ait plus d’incidents bien sûr).
Sinon, l’écran d’en bas n’était pas tout à fait cassé, mais il n’affichait que les 2 dernières lignes du paragraphe qui signalait l’interruption (il y en a 5 en tout des lignes si mes souvenirs sont bons) : le message était tronqué et donc incompréhensible.
Je pense sinon qu’il convient de changer la couleur du fond d’écran en cas d’incidents comme celui là, pourqu’on sache le distinguer vite. Le bleu n’est pas une couleur adéquate pour annoncer une interruption totale.
Les écrans tel qu’ils étaient faisaient penser à des écrans en panne : ce qui m’a induit en erreur.
Salut BNC
Encore une fois se posent
– le problème de l’info pour les Clients qui viennent de la GCO (dans l’autre sens, il y a eu une orientation sur le RER A, sur St-Nom proprement dite et sur Versailles-RD pour les Clients pouvant se faire acheminer au-delà et les annonces ont fusé de partout)
– le problème de la tenue des postes de la GCO (y avait-il un ou des Agents en poste, par exemple à Bel-Air, ou le poste n’était-il pas tenu faute d’effectifs ? La GCO n’a pas l’exclusivité pour ça d’ailleurs)
– aurait-il été possible, compte tenu de la durée de l’interruption, de mettre en place un affichage conséquent aux accès afin qu’en arrivant, au moins, le Client sache qu’il est inutile d’attendre) ?
Et donc par qui, quand et comment ?
Salut Paulo,
C’est exactement ça. (surtout pour le 3ème point)
Pour le 2ème point, je pense que les conducteurs qui auraient du conduire cet après-midi là sur le GCO auraient pu jouer ce rôle : Un au Bel-Air, et l’autre à Gde Ceinture.
Enfin, pour moi, se posent encore le problème de la mise en place d’une solution de substitution : On voit bien qu’ils n’ont pas réussi à trouver des bus de substitution. (ça veut dire que Transilien SNCF n’a même pas de bus de remplacement)
S’ils n’arrivent pas à mettre un service de substitution sur une ligne comme le GCO, il ne faut même pas rêver pour d’autres axes plus importants, type accès aux aéroports.
(à l’ère où ils nous parlent d’intermodalité, et de multiples possibilités de transport, et d’articulation entre les différents modes..)
Pour finir, il y a la problématique de remboursement à laquelle je tiens : 4 euros ce n’est pas rien.
Service non rendu = remboursement. C’est aussi simple que bonjour.
Moi, ça m’a vachement dérangé de payer pour quelque chose que je n’ai pas eu. (et ça je ne prends pas en compte la gêne et le désagrément)
Le service de substitution est assuré par des entreprises privées (parfois filiales de la SNCF) dana la mesure de leur capacité. C’est à dire qu’en heure de pointe, il est quasiment impossible de trouver des autocars disponibles. J’imagine mal la SNCF disposer d’un parc d’autocar (avec chauffeurs en astreinte) prêt à être utiliser en cas d’incident. Le coût serait prohibitif.
En ce qui concerne les titres de transport, c’est le STIF qui gère l’argent verser par les voyageurs et le redistribue aux transporteurs. C’est également lui qui applique les pénalités. Il faut espérer que les pénalités perçues permettent de réduire le coût du transport. Dans ce cas, l’effet est lissé dans le temps et réparti sur l’ensemble des lignes.
Par contre, l’effort doit être fait sur la communication. Que des agents soient présents ou non en gare, des messages (sonores et visuels) doivent être diffusés.
Bonjour EP,
premier point : Oui en effet, ils doivent avoir des contrats avec différentes entreprises privées de bus, qui ont toujours 1 ou 2 conducteurs en réserve. Une société de transport digne de ce nom, doit pouvoir assurer un service de substitution en cas d’interruption totale de service.
deuxième point : La manière dont les échanges d’argent se font avec le Stif m’importe peu. Ce qui compte pour moi, c’est l’argent que je paie en échange d’un service. S’il n’y a pas de service, je veux être remboursé.
Tout comme ils ont su mettre des machines pour collecter l’argent pour le Stif, ils sauront sûrement en mettre pour nous rendre cet argent en cas de service non rendu.
Est-ce que j’ai fait une demande au Stif pour avoir des machines où je peux payer ? il me semble que non, alors..
Il y a aussi autre problématique, la réglementation de transports routiers de personnes nous impose de donner un repos hebdomadaire par semaine a nos conducteurs. Et ce jour là, c’est en général le dimanche, voilà pourquoi il est aussi difficile de trouver des conducteurs un dimanche !
Vous ne répondez pas à la question de BNC, à savoir pourquoi Transilien ne pratique pas de remboursement dans le cas de manquement au service payé par ses client?
Réponse de Transilien lorsqu’on leur demande:
« L’activité SNCF Transilien ne souhaite pas accorder de mesure commerciale aux voyageurs à la suite des difficultés d’exploitation rencontrées, et ce, quelle que oit la ligne concernée »
C’est clair, non???
Quant à la réduction des coûts de transport suite aux pénalités sur STIF…On voit le prix de l’abonnement qui augmente chaque année.
BNC,
Travaillant pour Veolia Transport (hors idf), il nous est en effet impossible d’asssurer un service de remplacement de trains surtout en heure de pointe, car la plupart des bus et/ou autocars roulent.
Il est aussi difficile de demander à un conducteur en fin de service de pouvoir assurer une navette, car il risque de se retrouver en dépassement d’amplitude (entre 12h et 14h max selon les entreprises).
Dans ce cas là, on fait appel aux conducteurs en repos, qui n’ont aucune obligation d’accepter 😉
Bonjour Julien,
Merci de votre réponse.
Des entreprises comme Veolia ne maintiennent pas des conducteurs de réserve qui sont disponibles pour intervenir en cas de problèmes ?
Je pensais essentiellement à ces conducteurs de réserve : Je me disais que Transilien pouvait passer des contrats avec les sociétés de bus privées pour disposer en priorité de leurs conducteurs de réserve en cas de problèmes.
Pouvez vous me dire ce qu’il en est ?
Pour les lignes urbaines, il y a en effet quelques conducteurs de réserve, qui pourraient en effet assurer ces navettes, de plus les conducteurs sont loin des 12 à 14h d’amplitude. Encore faut il qu’ils connaissent les circuits.
Quand la société exploite des lignes interurbaines. Il n’y a pas de conducteurs de réserve. De plus, n’oubliez pas qu’il y a aussi les temps HLP entre le dépôt et le lieu de 1ère prise en charge des clients. Voilà pourquoi pour une interruption d’1h30 à 2h, il n’y a pas de transports de substitution.
Bonjour, comme souvent les échanges entre vous sont très riches.
Effectivement Julien a très bien expliqué la problématique des bus de substitution. Sur un réseau aussi vaste que celui de Transilien, le problème majeur est le temps d’arrivée entre le dépôt du bus et la gare où il y a des besoins. Dans le cas présent nous étions un dimanche, mais il faut imaginer que c’est encore moins simple en semaine en pointe lorsque les axes routiers sont embouteillés…Une autre difficulté classique est que souvent la capacité des bus est très inférieure au nombre de voyageurs sur place (je parle en général, pas pour la GCO).
Pour revenir sur l’incident de la GCO, j’ai échangé avec l’agent sonoriste qui a mis le doigt sur une difficulté qu’il a recontrée : les bus classiques qui permettent en semaine de se rabattre sur le RER A ne circulent pas (ou avec beaucoup moins de rotations) le dimanche.
Paulo Aquino, je note l’idée de déployer un affichage conséquent aux accès en cas d’interruption longue (même si ça pose des questions logistiques, l’idée me semble bonne).
BNC, oui je suis toujours intéressé sur le fait que vous perceviez des annonces ou non. Il faut savoir que sur un événement de ce type les agents font des points très réguliers avec l’astreinte, et ça nous intéresse grandement de comparer ce qui a été fait et ce qui a été perçu de vous.
Des interruptions de service, il y en a malheureusement de temps en temps, et (sans entrer dans la polémique des motifs) leur durée, même faible, impacte tout le monde.
Bon.
Mais que veulent les Clients: aller d’un point à un autre, donc lorsque la plupart de ces interruptions ont lieu, il y a report sur d’autres modes de transport, sans surcoût si possible, et allongement du temps de parcours.
Seulement voilà: dans beaucoup de cas, le Client PEUT se dérouter sur d’autres modes de transport ou d’autres lignes, alors que la GCO est isolée, en antenne, à faible trafic en termes de Clients transportés.
Et les bus de substitution, c’est souvent l’Arlésienne que les Astreintes s’évertuent à essayer d’obtenir…
Combien coûterait la création d’un « Pôle Routier » de substitution ? Combien de véhicules, de quel type, combien de Conducteurs, dans quelles conditions intervenir, etc… ?
Ou alors mettre au point un contrat avec une entreprise de transport qui ne devrait pas, elle, créer un service de toutes pièces mais qui ajouterait 2, 4, 6… véhicules à sa flotte et les Conducteurs idoines, le tout prioritairement à disposition de la SNCF par exemple ?
Un Conducteur ne pourrait pas se substituer à un Agent Transilien: si ça ne roule pas en service voyageurs, soit il doit rester sur son train s’il est en ligne (train qui peut être évolué, garé, expédié à vide, Conducteur auquel on peut demander des infos en fonction de l’incident, je passe les détails, et même en attente au moment venu il faudra qu’il reparte tout de suite) soit il le gare et il est récupéré ailleurs.
En ce qui concerne les remboursements en de pareils cas, Transilien (son management de Direction bien sûr) ne peut pas donner suite et le STIF est décisionnaire de fait. Dont acte.
C’est fou comme 4 euros peuvent avoir un impact (le mot est faible) négatif sur l’image de marque d’une entreprise…
4 euros, non; mais pour 100 euros d’abonnement par mois, avec augmentation de 3% par an, pour un service de mauvaise qualité, ça a un léger impact sur notre perception de l’image de cette entrepise…
Après, que l’on parte du principe que Transilien n’ait pas à assumer ses manquements et profite de sa position de monopole, c’est autre chose…
La remarque est pertinente Bob, mais si on considère l’ensemble de l’abonnement il faut considérer l’ensemble des lignes… Et vous savez peut-être pour l’avoir lu, notamment sur ce blog, que les normes de conception horaires ne peuvent être respectées sur la L compte tenu de l’existence même de la U.
Et la décision de création es loin d’être prise par la SNCF de manière unilatérale.
C’est pourquoi – malgré 15 ans de ballon rond – je préfère ne pas dégager en touche, ce qui serait trop facile mais pas constructif. Qu’aurait donc pensé BNC si en arrivant à Bel-Air il avait eu une info sur site et qu’un taxi tournant l’ait acheminé jusqu’à St-Nom disons dans les 30mn suivant son arrivée ?
Si tant est que ce type de substitution puisse se justifier sur cette ligne particulière bien sûr.
Salut Paulo,
Si j’avais eu une info sur site, et qu’un taxi tournant m’ait acheminé dans les 30mn, j’aurais pensé que j’ai affaire à une entreprise sérieuse qui a de la considération pour ses clientèles et ses engagements vis-à-vis d’eux.
J’aurais pensé qu’ils méritent largement l’argent que je leur donne, et m’auraient donné satisfaction.
J’aurais aussi su que je pouvais leur faire confiance pour mon transport, qu’ils maîtrisent l’ensemble des éléments et qu’ils ont compris mes attentes.
J’aurais enfin donné + de crédit aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer, et me serai montré solidaire.
Si t’avais su lire dès le départ sur les écrans, tu n’aurais pas poireauté ainsi.
Quant au remboursement, j’imagine que tu n’es pas allé prendre le RER!!
Tu paies 111,5 €/mois, tu fais environ 20 trajets aller/retour par mois, t’as l’air de souvent te déplacer en transport donc on va dire 1 aller/retour supplémentaire, ca te fait du 2,65 € par trajet, on ne peut pas dire que ce soit exorbitant!!
Pour être remboursé, il serait bon de payer plein pot.
« Si t’avais su lire dès le départ sur les écrans, tu n’aurais pas poireauté ainsi. »
>> Heureusement que je sais encore lire pour constater la qualité des réponses apportées aux problématiques.
Merci BNC, même si la réponse pouvait paraître évidente il est préférable de le lire de celui qui subit l’incident.