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Gare de Paris Saint-Lazare : La Grande Vedette Parisienne

La gare Saint-Lazare en 1957, comme vous si y étiez !

Vous avez adoré (tout comme nous) vous plonger dans le passé des gares de la ligne L grâce au partage des photos des archives SNCF. 

 

Votre enthousiasme nous a donné envie d’aller plus loin !

Nous avons l’honneur et le privilège de vous présenter une pépite en vidéo tout droit venue de l’année 1957 !

 

Au fil des semaines, nous vous proposerons sur le fil Twitter de la ligne L de petites séquences d’un documentaire de 19 minutes La Grande Vedette Parisienne, où vous pourrez découvrir la vie de votre gare Saint-Lazare en 1957 : heure de pointe du matin, du soir, travail des aiguilleurs, objets trouvés, départ pour les Amériques et l’Angleterre « Amérique du Sud via le Havre »,  la vie de la gare et de ses alentours.

C’est le moment de le découvrir avec cette première séquence sur l’heure de pointe du matin !

 

Séquence 1 : L’heure de pointe du matin 

Modeste embarcadère en bois à ces débuts en 1837, la gare Saint-Lazare, doyenne des gares parisiennes est à la fin des années 50, une gare moderne dont le trafic s’est intensifié avec le développement de la banlieue.

Cette séquence retrace l’heure de pointe à Saint-Lazare en 1957, entre 6h et 10h !

« Vendeuses, courtiers, commerçants, midinettes, artisans, employés enfin tout ce qui fait Paris et n’est pas de Paris se retrouve, se croise, se heurte et se mêle ici dans un bourdonnement de ruche affairée… »

 

Séquence 2 : Saint-Lazare, gare de départ vers les Amériques et la Grande-Bretagne. 

Avant le développement des lignes aériennes, on se rendait en Amérique et en Grande Bretagne en bateau, depuis les grands ports de France dont Le Havre et Cherbourg. Ces voyages d’une dizaine de jours commençaient en gare Saint-Lazare.

Ils s’effectuaient à bord des transatlantiques, des paquebots de ligne destinés à la traversée régulière de l’océan Atlantique, entre l’Europe et l’Amérique. Ce type de bateau voit le jour à la fin du 19e siècle et se développe durant toute la première moitié du 20e siècle faisant les beaux jours de compagnies propriétaires de paquebots et de navires marchands. Parmi elles, la Cunard Line britannique (visible dans la vidéo) et la Compagnie Générale Transatlantique (CGT) française rivalisèrent pendant plusieurs décennies pour offrir à leurs passagers les traversées les plus luxueuses et les plus rapides.

La ligne principale de la Compagnie Générale Transatlantique est la ligne Le Havre – New York, inaugurée en 1864 et exploitée presque sans discontinuer jusqu’en 1974.  L’Amérique centrale et les Antilles sont très empruntées également.

A la fin des années 60, l’avion a pris le pas sur les transports maritimes transatlantiques.

Désormais, l’Amérique se rejoint en avion et l’Angleterre en train. Les personnages qu’on voit embarquer dans cette vidéo auraient-ils pu imaginer qu’on construise un jour l’Eurostar ? 

« Les voyageurs étrangers souvent hôtes de Paris, ne font-ils pas aussi partie des grands banlieusard de la capitale du monde ? »

 

Séquence 3 : une gare vivant au rythme de ses voyageurs ! 

 

Des boutiques, des commerces, un « bazar où rien n’est à vendre » (les objets trouvés) … et même une crèche ! Autant d’espaces de vie quotidienne, et de souvenirs, qui coexistent dans une gare, avec l’agitation des départs de trains. Comment c’était en 1957 ? On ne vous en dit pas plus, on laisse notre guide vous compter l’histoire de notre Vedette Parisienne.

Boutiques : 

« La Gare Saint Lazare possède en son sein un véritable petit village : c’est la galerie des marchands, avec tous ces commerçants, et un cinéma, qui offrent aux voyageurs toujours pressés et aux chalands qui se baguenaudent, leurs services et leurs distractions.»

Objets trouvés : 

« … Un empereur et un dieu s’y côtoient, perdus en ce milieu profane et terre à terre parmi les choses les plus étonnantes et les plus inattendues oubliées au hasard du voyage dans un train, sur un quai, par toute une humanité distraite »

Crèche :  

« Des mains expertes préparent le biberon comme chez soi selon la formule rituelle des meilleurs traiteurs »

 

Séquence 4 : il est temps de quitter le travail !

Des images incroyables de différents travailleurs quittant leurs postes en magasins, bureaux et ateliers, ainsi que le travail des aiguilleurs de l’époque.

« Sur la place du Havre, les pigeons vivent leurs derniers moments de tranquillité de la journée. Six heures du soir, On ferme on ferme ! C’est pour la majorité des magasins, bureaux et ateliers la fin du travail quotidien. C’est l’heure de la grande marée humaines qui monte et déferle comme un mascaret à l’assaut du fleuve. C’est l’heure des gens pressés de goûter un repos bien gagné loin des bruits de la grande ville. C’est l’heure des rendez-vous et celle de ceux qui n’ont pas rendez-vous. C’est l’heure de tout le monde, c’est l’heure de la foule toujours la foule de chaque jour à la même heure une foule de gens qui se connaissent et s’ignorent à la fois, une foule qui marche, qui piétine et monte vers la salle des pas perdu. » 

 

Séquence 5 : l’heure de pointe du soir

« Et la foule, toujours la foule irrésistiblement attirée, à la fois spectateurs et figurants les habitués de Saint-Lazare continuent à jouer leurs vrais rôles, dans le vrai décors d’une vraie pièce et dont la mise en scène est réalisée par le naturel de chacun. »

 

Et voici la vidéo entière à consommer sans modération !

 

 

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